Après le confinement (suite)

Sous le coup de l’émotion, il est difficile de se projeter dans l’avenir

Depuis l’allocution du Président de la République, un sentiment mitigé de soulagement (ouf, le 11 mai n’est pas si loin; heureusement le mois d’avril ne compte que 30 jours….) et d’inquitétude (mais comment ça va se passer pour moi ? Mes enfants ? Mon entreprise ?) s’est emparé de nous.

Il est actuellement difficile de se projeter dans ce que tout le monde s’accorde à appeler « l’après-confinement », et ce pour plusieurs raisons :

  1. quand on ne sait pas à quoi ressemble « l’après », il est légitime d’avoir peur, et la peur inhibe les connexions neuronales, rendant difficile la réflexion, la projection;
  2. si l’on apprécie la situation dans laquelle on se trouve, on a parfois envie d’y rester, en tous cas d’avoir quelques garanties que la situation future sera au moins aussi bien;
  3. le télé-travail, les situations inédites auxquelles on doit trouver rapidement des solutions, l’hypersollicitation à laquelle chacun est confrontée fatiguent, la charge mentale est lourde à porter.

Par quoi commencer ?

Avant toute chose, il est indispensable d’y voir plus clair, ce qui passe par au moins deux actions à la portée de tous : gérer ce flot d’émotions pour libérer de la bande passante dans le cerveau et se préparer. Comment ? C’est plus facile à dire qu’à faire ? Vous avez parfaitement raison.

Revenons à la base…. Au fait à propos d’émotions, où en êtes-vous ? Est-ce que, comme nous, vous sentez bien que quelque chose se modifie en vous quand une situation vous déplaît… une certaine tension dans le corps, du brouillard devant les yeux, des battements de coeur accéléré, une respiration plus courte…. sans pour autant savoir quoi faire et comment faire ?

Nous vous proposons de tester ici vos connaissances et de revoir deux-trois rudements à propos des émotions. Vous êtes prêt ? C’est ici : Faire le point sur les émotions